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Congo Airways: annonce de la desserte de Johannesbourg et Douala pour fin Mars 2018; FlyCAA: une année plus tard, la compagnie receptionne à nouveau un Airbus A321; Congo Airways : acquisition en wet lease des deux appareils Airbus A319 et A320; RDC: FlyDubai arrive à compter du mois d'Avril; Évaluation à mi-parcours de la mission d’audit  de l’OACI  sur la sécurité aérienne en RDC>

Tuesday, March 5, 2013

Crash du Fokker 50 de CAA à Goma: bilan définitif 6 morts

Près de 24 heures après le crash du Fokker 50 de la compagnie CAA, le bilan provisoire s’établit désormais à 6 morts, incluant l’équipage et 3 survivants.  Ce bilan est bien en deca des premiers bilans initialement avances ou l’on parlait d’une trentaine de morts.  Cela s’explique par le fait que bon nombre des passagers qui avaient embarqués à partir de Lodja avaient débarqué dans les escales qui précédaient Goma.

L’on apprend aussi qu’aucun des appareils de la compagnie CAA n’est assuré par la Société Nationale d’Assurance (SONAS), ce qui est contraire a la législation congolaise, car la SONAS jouit de l’exclusivisité en matière d’assurances en RDC.  Pour des raisons qui lui sont propres, CAA a décidé de faire assurer ses avions par une firme basée en dehors de la RDC.  Les prochains jours devraient nous en dire plus sur les causes réelles de l’accident et sur le cas d’indemnisation des passagers. 
Dans la foulée, le ministre des transports a annoncé la re-certification des compagnies aériennes ainsi que du personnel pour la fin de ce mois de Mars, ce qui aurait dû être fait au mois de Février dernier.

Il sied de rappeler que CAA est à l’heure actuelle la plus grande compagnie aérienne en RDC et  qui jouissait d’une certaine estime surtout, qu’elle a consenti à renouveler sa flotte et se faire une nouvelle image ces 3 dernières années avec l’acquisition d’une flotte d’Airbus 320, ainsi que des Fokker 50 et 100.  Elle se targue bien de dire qu’elle fut la première compagnie aérienne en Afrique centrale à utiliser des Airbus 320.  D’autre part, la piste de l’aéroport de Goma reste l’une des plus dangereuses de la république à cause de la distance de la piste qui a était réduite du tiers depuis l’écoulement des laves du volcan Nyragongo en 2002, de la caducité des équipements de navigation aérienne et de l’approche à l’atterrissage qui nécessite de passer à travers les montagnes avant d’atteindre la piste d’atterrissage.
                                                         (Photos Copyright Monusco)



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